PATRIMOINE ET ENVIRONNEMENT

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L’association Renaissance de Saint-Remi a toujours mis un point d’honneur à préserver et promouvoir le patrimoine du quartier Saint-Remi.

La tâche n’est pas toujours aisée, mais petit à petit certaines avancées finissent par voir le jour.

 

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Des clous pour valoriser le chemin de randonnée Cantorbéry-Rome qui passe par Reims

La fédération de randonnée cherche à promouvoir la « Via Francigena » reliant Cantorbéry à Rome et qui passe par Reims. Des clous spéciaux viennent pour cela d’être plantés.

Si vous vous êtes baladé dernièrement le long de la Coulée verte, vous aurez peut-être remarqué l’apparition de sortes de disques brillants dans le sol. On y lit, marqué en gros « GR », et en plus petit « Via Francigena ».

Ce sont des clous spéciaux servant effectivement à baliser un sentier de grande randonnée (GR), et pas n’importe quel sentier, le numéro 145, qui constitue une portion de l’itinéraire dit Via Francigena (voie venant du pays franc), qui relie Cantorbéry en Angleterre à Rome.

Au terme d’un patient travail de repérage entamé il y a deux ans, ces clous ont été posés la semaine dernière à l’initiative de la fédération française (FF) de randonnée, et avec le soutien financier d’un généreux transporteur de gaz. Par ce cloutage, la fédé cherche à promouvoir cet axe pour marcheurs au long cours, et qui nous ramène des siècles et des siècles en arrière : « L’origine de la Via Francigena remonte au Xème siècle, raconte Frédéric Brouet, le président du comité pour la Marne de la FF randonnée, quand l’archevêque Sigiric a effectué le voyage de Cantorbery à Rome pour s’y faire remettre son pallium (insigne des évêques) par le pape. Or Sigiric a fait la description, en 80 étapes, de son voyage retour, soit environ 1 800km ; c’est à partir de son récit qu’a été recréé cet itinéraire majeur de la randonnée. » Itinéraire qui, on l’aura compris, passe donc par Reims, en provenance de Laon, pour se poursuivre vers Sillery, Verzenay, Trépail, et plus si affinités et pas trop d’ampoules, jusqu’à la capitale de l’Italie (de nos jours en effet, ce trajet se fait plutôt dans le sens Cantorbéry-Rome que l’inverse).

Disons-le tout de suite, des clous comme ceux-là, il n’y en a pas tout le long du parcours jusqu’à Rome. Non, en l’occurrence il s’agit juste d’un « balisage urbain » pour reprendre les termes de M.Brouet, qui s’étend, aussi discrètement que possible, sur 4 km en territoire rémois. En tout il faudra une soixantaine de clous pour ce balisage, sachant qu’il n’en reste plus que 5 à poser à ce jour, et qui attendront pour l’être la fin des travaux du parvis de la basilique St-Remi. En dehors de la ville, s’il veut suivre la Via des Francs, le randonneur se contentera -comme il le faisait déjà avant le cloutage- de suivre les classiques marques rouge et blanc des GR.

Un deuxième grand chemin

On a coutume de rappeler que Reims a l’avantage de se situer aujourd’hui sur un grand nœud autoroutier. Eh bien rappelons qu’en matière de randonnée, la cité des sacres est aussi fort bien lotie : deux grands axes de pèlerinage s’y croisent en effet, la Via Francigena Cantorbéry-Rome dont il est question ici d’une part, et un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, le Namur-Vézelay (codifié GR 654) d’autre part.

20190429 L’UNION – ANTOINE PARDESSUS

 

 

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