PROGRAMME DU 1ER TRIMESTRE 2022

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Jeudi 20 janvier 2022

  • « La femme aux cheveux roux » de Orhan PAMUK  – collection Folio

 

Résumé de l’ouvrage :

Abandonné par son père, Cem vit seul avec sa mère. Alors qu’il passe quelques semaines auprès d’un maître puisatier pour gagner un peu d’argent avant d’entrer à l’université, le jeune Cem rencontre une troupe de comédiens ambulants et, parmi eux, une femme à la belle chevelure rousse. Il s’en éprend immédiatement, et, malgré leur différence d’âge, se noue entre eux l’esquisse d’une histoire d’amour. Mais les promesses de cet été sont soudainement balayées lorsque survient un accident sur le chantier du puits. Cem rentre à Istanbul le cœur gros de souvenirs, et n’aura de cesse de tenter d’oublier ce qui s’est passé.

C’est sans compter sur la force du destin qui finit toujours par s’imposer aux hommes, et leur rappeler ce qu’ils ont voulu enfouir au plus profond d’eux-mêmes.

Dans ce roman de formation aux allures de fable sociale, Orhan PAMUK tisse à merveille un récit personnel avec l’histoire d’un pays en pleine évolution, et fait magistralement résonner la force des mythes anciens dans la Turquie contemporaine. Avec tendresse et érudition, La femme aux cheveux roux nous interroge sur les choix de l’existence et la place véritable de la liberté.

Source : Gallimard

 

L’auteur :

Ferit Orhan PAMUK est un écrivain turc né le 7 juin 1952 dans le quartier européen d’Istanbul. Il baigne dans la culture française car son père, traducteur turc de Paul Valéry, séjournait fréquemment à Paris où il retrouvait parmi ses amis Sartre et Simone de Beauvoir.

PAMUK lit énormément : littérature française, russe, anglaise et américaine.

Bien que dévoré par l’idée d’écrire, il suit des cours de dessin, puis un cursus d’architecture, enfin une formation de journaliste. Il s’enferme alors chez sa mère pour écrire à longueur de journée : essais de roman, nouvelles.

Son premier roman « Cevdet Bey et ses fils » trouve difficilement un éditeur mais, une fois publié en 1982, rencontre beaucoup d’écho et reçoit plusieurs prix littéraires.

Invité comme boursier à l’université de Columbia, il passe trois ans à New York entre 1985 et 1988. PAMUK a effectué plusieurs autres longs séjours aux États-Unis en qualité d’auteur invité, notamment à l’université de l’Iowa. Il emploie son temps libre pour conduire ses recherches et écrire son roman « Le Livre noir » (1990).

En 1991, PAMUK remporte le prix de la Découverte européenne avec son roman « La Maison du silence« , paru en 1983.

En 1995 et en 1998, paraissent ses deux chefs-d’œuvre « La Vie nouvelle » et « Mon nom est Rouge« 

Publié en 2002, « Neige » reçoit le prix Médicis étranger en 2005. La même année, PAMUK fait l’objet de menaces et une assignation à comparaître devant les tribunaux, en affirmant l’existence du génocide arménien lors d’un entretien à un journal suisse. Les poursuites sont finalement abandonnées le 22 janvier 2006 sous la pression internationale.

En 2006, l’Académie suédoise annonce que le prix Nobel de littérature est décerné à Orhan PAMUK « qui, à la recherche de l’âme mélancolique de sa ville natale, a trouvé de nouvelles images spirituelles pour le combat et l’entrelacement des cultures ».

Après deux ans, il publie son roman « Le Musée de l’innocence« . En 2012, La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, lui remet la légion d’honneur. La même année, il reçoit le prix Sonning, la plus grande récompense culturelle au Danemark, attribué par l’université de Copenhague qui distingue un travail en faveur de la culture européenne.

En 2014, il publie « Cette chose étrange en moi » et en 2016, « La Femme aux cheveux roux« .

Source : La Procure

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Jeudi 24 février 2022

  • « Olga » de Bernhard SCHLINK  – collection Folio

Résumé de l’ouvrage :

Poméranie, dans l’est de l’Empire allemand, à la fin du XIX e siècle.

Depuis que la fièvre typhoïde a emporté ses parents, Olga vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d’un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu’elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d’aventures et d’exploits pour la patrie. Amis d’enfance, puis amants, leur idylle résiste à l’opposition de la famille d’Herbert et à ses voyages lointains. Il participe au massacre des Herero dans le Sud-Ouest africain allemand, voyage en Russie et en Amérique du Sud, mais revient chaque fois retrouver Olga, qui a entretemps obtenu un poste de maitresse d’école dans un village encore plus éloigné. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste sans nouvelles.

La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième.

À la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qu’elle considère comme un fils. Ce n’est que bien plus tard que celui-ci apprendra la vérité sur cette femme d’apparence modeste. Chez un antiquaire norvégien, il découvre les lettres qu’elle a adressées poste restante à Herbert, et prend la mesure des sacrifices qu’a exigé d’elle cet amour qui n’a jamais cessé de l’accompagner.

Source : Folio

 

L’auteur :

Bernhard SCHLINK est un écrivain allemand né à Bielefeld le 6 juillet 1944.

Il étudie le droit à l’Université de Heidelberg, puis à l’Université libre de Berlin, et exerce comme professeur à Bonn et à Francfort. Depuis 1992, il est professeur de droit public et de philosophie du droit à l’Université Humboldt de Berlin.

De 1987 à 2006, il est également devenu juge au tribunal constitutionnel du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Il a débuté sa carrière comme écrivain par plusieurs romans policiers, dont le premier, « Brouillard sur Mannheim » (Selbs Justiz, 1987), est écrit en collaboration avec son ami Walter POPP. On retrouve dans les romans policiers suivants son personnage principal, Gerhard Selb (Selb vient de « selbst » qui veut dire « soi-même », l’auteur s’étant imaginé plus âgé).

L’un de ses romans « Le Nœud Gordien » (Die gordische Schleife, 1988) a obtenu le prix Glauser en 1989.

En 1995, il publie « Le Liseur » (Der Vorleser), un roman partiellement autobiographique. Ce livre devient rapidement un best-seller et est traduit dans 37 langues. Il a été le premier livre allemand à arriver en première position sur la liste de best-sellers publiée par le New-York Times. Pour « Le Liseur« , Bernhard SCHLINK reçoit de nombreux prix notamment le prix Laure Bataillon 1997, prix décerné à des œuvres traduites en français.

« Le Liseur » a été adapté au cinéma sous le titre « The Reader » en 2008. Pour son rôle dans le film, Kate Winslet a remporté L’Oscar de la meilleure actrice à la cérémonie des Oscars 2008.

Il publie encore des recueils de nouvelles  et des romans.

Bernhard SCHLINK a reçu le prix littéraire du journal « Die Welt » en 1999, le Prix Heinrich Heine en 2000 et le Prix Park Kyung-ni en 2014.

Source : Babelio

 

 

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Jeudi 24 mars 2022

  • « Les délices de Tokyo » de Durian SUKEGAWA  – collection Livre de Poche

Résumé de l’ouvrage :

Sentarô est le gérant d’une petite boutique de dorayaki, pâtisseries japonaises à base de an, la pâte de haricots rouges. Sa vie se retrouve bousculée lorsqu’il embauche Tokue, une vieille dame aux mains curieusement déformées qui va lui apprendre à préparer avec beaucoup de soin la pâte de haricots rouges. Peu à peu, les clients affluent en nombre, la boutique ne désemplit plus. Des collégiennes viennent passer une partie de leur temps libre dans l’échoppe de Sentarô et notamment Wakana, discrète jeune fille qui se lie avec Tokue. Mais le physique de la vieille dame a alerté certains clients et son passé de lépreuse refait surface.

La propriétaire de la boutique fait alors son apparition pour forcer Sentarô à renvoyer Tokue. Il tente de la persuader que cela n’est pas nécessaire, mais ayant encore des dettes, Sentarô n’a d’autre choix que de s’exécuter. Tokue quitte la boutique mais les clients sont partis.

Quant à Wakana, malheureuse elle finit par fuguer avec son canari et tente de le confier à Sentarô mais celui-ci ne peut s’en occuper. Ils partent donc tous les deux rendre visite à Tokue, qui avait promis à la jeune fille de le lui garder si elle ne trouvait pas d’autre solution. Ils arrivent donc au sanatorium où vit toujours Tokue. Elle leur présente une de ses amies, fine pâtissière et leur dévoile alors son histoire, son parcours jusqu’au sanatorium et jusqu’à sa rencontre avec Sentarô.

Magnifiquement adapté à l’écran par la cinéaste Naomi KAWASE, primée à Cannes, le roman de Durian SUKEGAWA est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.

Sources : Wikipédia et Babelio

 

L’auteur :

Tetsuya SUKEKAWA est né à Tokyo le 17 juin 1962.

Artiste éclectique, sous le nom de plume de Durian SUKEGAWA, est à la fois poète, écrivain et clown, diplômé de philosophie et de l’École de pâtisserie du Japon.

D’abord scénariste, il fonde en 1990 la « Société des poètes qui hurlent« , dont les performances alliant lecture de poèmes et musique punk défraient la chronique.

De 1995 à 2000, il anime sur les ondes d’une radio nationale une émission nocturne plébiscitée par les collégiens et les lycéens.

Il est l’auteur de nombreux romans et essais. « Les délices de Tokyo » est son premier livre traduit en français. En 2015, il a été adapté pour le cinéma par Naomi KAWASE.

Après « Le Rêve de Ryôsuke« , « L’enfant et l’oiseau » est son troisième roman traduit en français.

Source : Albin Michel

 

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