LE BENEVOLAT

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Juin 2022

 

 

 

À Reims, le son et lumière de Saint-Remi recherche des bénévoles

Techniquement, le dispositif de Musique et lumière reste opérationnel même si le président organisateur aimerait le rénover ; quelques bonnes volontés supplémentaires sont aussi recherchées pour le faire fonctionner cet été.

Camille Mangin: «Même des personnes non membres de l’association seront les bienvenues pour faire fonctionner le spectacle.» - A.P.

L’essentiel

Le son et lumière « historique » de la basilique Saint-Remi (par opposition à Régalia) L’évocation Musique et lumière démarrera sa saison
2022 le samedi 2 juillet.
Ce spectacle qui n’a pas été renouvelé depuis une quinzaine d’années draine désormais surtout des touristes.
Il fonctionne uniquement grâce à des bénévoles qui se retrouvent en nombre trop limité aux yeux du président de l’association pilote.
Des bonnes volontés sont appelées à apporter du renfort.

 

Il y a désormais deux « son et lumière » à la basilique Saint-Remi de Reims pendant l’été : un extérieur, et récent, Régalia, et un intérieur, et bien plus ancien, Musique et lumière. Camille Mangin préside l’association Renaissance Saint-Remi qui s’occupe du second. Il répond à nos questions à l’approche du démarrage de la saison 2022. Il aura lieu le samedi 2 juillet, à 21 h 30.

Vous ne commencez pas comme d’habitude dès le premier samedi de l’été, soit le 25 juin ?

Non, mais c’est exceptionnel ; nous décalons d’une semaine, au 2 juillet, tout simplement parce que le 25 juin au soir, un concert est déjà programmé dans la basilique. Mais il est vrai qu’habituellement, notre spectacle est présenté tous les samedis d’été, jusqu’au premier samedi du mois d’octobre.

À quand remonte Musique et lumière ?

C’est la troisième génération de l’animation, qui existe depuis 1970. La version actuelle remonte au mandat de Jean-Louis Schneiter, elle date des années 2006-2007. C’est vrai qu’elle a pris de l’âge…

Mais techniquement, tient-elle toujours la route ?

Oui, grâce à la Ville qui fait l’effort de nous maintenir le dispositif à niveau, ce qui lui coûte 2 000 euros chaque année. Nous lui en sommes bien sûr reconnaissants.

Concernant le contenu, est-ce que l’on reverra cette année exactement la même chose que les précédentes ?

Oui, c’est pour cela qu’aujourd’hui, ce sont surtout les touristes qui viennent, nous avons du mal à continuer à attirer les Rémois.

Un renouvellement est-il envisageable ?

J’ai effectivement demandé dans cette optique à la Ville un diagnostic sur notre spectacle, et cela a été fait, l’an dernier, vers la fin de l’été. Trois hypothèses ont été retenues : la première, c’est de rénover les dix premières minutes (sur un total de trois quarts d’heure environ), en raccourcissant et ou en vulgarisant davantage le texte, ce qui coûterait de l’ordre de 500 000 euros. Deuxième possibilité : rénovation des dix premières minutes plus réfection de certains passages suivants ; enfin refaire tout, et là il y en aurait pour plus d’un million, rien que pour la technique ! Les montants sont élevés parce que les logiciels d’aujourd’hui ne sont plus adaptés aux techniques anciennes que nous utilisons ; c’est tout un logiciel qui serait à refaire… S’ajouterait à cela la création artistique. Cela fait donc une somme… au-delà des moyens de l’association.

Le spectacle continue-t-il quand même à attirer du monde ?

En moyenne, nous tournions entre 2 000 et 2 500 personnes avant le covid, sachant que nous n’avons finalement que 15 représentations en tout, pendant les samedis d’été. En gros, chaque séance attire entre 90 et 120 personnes.

Vous n’en avez pas plus avec Régalia ?

Non, parce que nous ne fonctionnons pas les mêmes jours : Régalia c’est le jeudi et le vendredi, et nous, c’est le samedi uniquement ; il est apparu en effet qu’il n’était pas souhaitable que les deux spectacles aient lieu le même soir, pour des raisons techniques : il faut savoir que Régalia utilise notamment 5 projecteurs à l’intérieur de la basilique, et nous voulons éviter que les deux installations électriques se télescopent.

Votre son et lumière ne fonctionne que grâce aux bénévoles de l’association. Avez-vous toujours suffisamment de forces vives ?

Nous sommes vraiment justes ! L’an dernier par exemple, parce qu’il nous manquait du monde, nous avons dû annuler la séance du 14 août. Je lance donc un appel à tous les membres de Renaissance de Saint-Remi pour qu’ils donnent un coup de main cet été.

De combien de personnes avez-vous besoin à chaque fois ?

Il nous en faut trois : une pour s’occuper de la console, et deux pour faire l’accueil et la surveillance.

Et si des gens qui ne sont pas membres se proposent ?

Ils seront les bienvenus !

Même pour tenir la console ?

Éventuellement, car la personne dispose d’un manuel de trois pages, très simple, il n’y a qu’à suivre les consignes.

Quelles sont les contraintes ?

On est pris un samedi à partir de 21 h 15 jusque vers 22 h 30.

Alors, à qui les candidats éventuels doivent-ils s’adresser ?

Ils peuvent utiliser l’adresse renaissancedestremi@free.fr, ou le téléphone 06 19 94 12 54.

 

À savoir

L’évocation de l’histoire de la basilique Saint-Remi Musique et lumière aura lieu tous les samedis d’été à 21 h 30, à partir du 2 juillet
jusqu’au 1er octobre. Entrée libre.

L’association Renaissance de Saint-Remi qui la gère apporte son soutien à un concert qui aura lieu dans la basilique le dimanche 4 septembre
à 18 heures dans le cadre du tricentenaire du sacre de Louis XV (Couperin et les concerts royaux).

 

ANTOINE PARDESSUS L'UNION WEB MIS EN LIGNE LE 11/06/2022 À 11:27

 

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