PROGRAMME 1er TRIMESTRE 2019

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Jeudi 10 janvier 2019                                   

 « Le bureau des jardins et des étangs » de Didier DECOIN – collection Livre de Poche

Résumé de l’ouvrage :

      Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n’empêche pas Katsuro de se noyer. C’est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu’à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.
      Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l’eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l’homme qu’elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu’il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Étangs.

Source : Babelio

L’auteur :

Didier DECOIN est un scénariste et écrivain français, né à Boulogne-Billancourt le 13 mars 1945.   

Il est le fils du cinéaste, écrivain, scénariste et réalisateur français ainsi que nageur et joueur de water-polo Henri DECOIN (1890-1969).       

Il débute sa carrière comme journaliste de presse écrite à France Soir, au Figaro et à VSD, et de radio sur Europe 1. En parallèle il se lance dans l’écriture.     

Il a vingt ans lorsqu’il publie son premier livre, « Le Procès à l’amour » (1966).Celui-ci sera suivi d’une vingtaine de titres, dont « John l’Enfer » pour lequel, en 1977, il reçoit le prix Goncourt.   

Tout en continuant son métier d’écrivain, il devient scénariste au cinéma puis à la télévision(adaptations et scripts pour la télévision comme les grands téléfilms LesMisérables, Le Comte de Monte-Cristo, Balzac ou Napoléon).    

En 1995, il devient le Secrétaire de l’Académie Goncourt.      

En 2007, il estélu président de l’association écrivain de Marine.    

En 2012, il est élu à l’unanimité président du Festival International des programmes audiovisuels (FIPA).    

Source : Babelio

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Jeudi 7 février 2019

« Les nuits de Reykjavik » de Arnaldur INDRIDASON – collection Points

Résumé de l’ouvrage :

     Erlendur le solitaire vient d’entrer dans la police, et les rues de Reykjavik dans lesquelles il patrouille de nuit sont agitées : accidents de la circulation, contrebande, vols, violences domestiques…

Des gamins trouvent en jouant dans un fossé le cadavre d’un clochard qu’il croisait régulièrement dans ses rondes. On conclut à l’accident et l’affaire est classée. Pourtant le destin de cet homme hante Erlendur et l’entraîne toujours plus loin dans les bas-fonds étranges et sombres de la ville.

On découvre ici ce qui va faire l’essence de ce personnage taciturne : son intuition, son obstination à connaître la vérité, sa discrétion tenace pour résister aux pressions contre vents et marées, tout ce qui va séduire le commissaire Marion Briem.

     En racontant la première affaire d’Erlendur, le policier que les lecteurs connaissent depuis les premiers livres de l’auteur,
Arnaldur INDRIDASON  dépasse le thriller et écrit aussi un excellent roman contemporain sur la douleur et la nostalgie.

De roman en roman, il perfectionne son écriture et la profondeur de son approche des hommes. Un livre remarquable.

Source : ZONE LIVRE . FR

L’auteur  :

Arnaldur INDRIDASON est né à Reykjavík le 8 janvier 1961. Il est diplômé en Histoire de l’Université d’Islande en 1996. Journaliste au Morgunbladid en 1981-1982, il devient scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il travaille comme critique de films pour le Morgunbladid. Il habite avec sa femme et ses trois enfants à Reykjavík.

Il a publié quelques romans policiers dont le premier en 1997 est intitulé « Synir dufsins« . Plusieurs de ses nouvelles reprennent alors la même équipe de détectives. Il a adapté trois de ses livres pour la radio du Icelandic Braodacasting Service.

Il est l’un des plus grands écrivains de polars d’Islande, ses livres sont traduits dans 37 pays. Il est le premier à recevoir The Glass Key Prize du Skandinavia Kriminalselskapet, deux années consécutives.
Arnaldur INDRIDASON  est actuellement en collaboration avec The Icelandic Film Fund pour l’écriture de deux scénarios d’après deux de ses nouvelles. Le producteur islandais Baltasar Kormákur (101 Reykjavík) travaille à une adaptation de Mýrin et Snorri Thórisson à une production internationale de Napóleonsskjölin.

En 2011, il reçoit le 1er Prix Boréales-région Basse-Normandie du Polar Nordique à l’occasion de ce festival.

Source : ZONE LIVRE . FR

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Jeudi 14 mars 2019

« Les filles au lion » de Jessie BURTON – collection Folio

Résumé de l’ouvrage :

Voilà cinq ans qu’Odelle Bastien, jeune noire née et grandie à Trinidad, dans les Caraïbes, est arrivée à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s’ennuie et rêve de devenir écrivain.

Quand s’ouvre le récit, au cours de l’été 1967, la candidature d’Odelle à un poste de dactylo dans une grande galerie d’art près de Piccadilly est acceptée.

Elle a 26 ans et cet emploi pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, une femme fascinante qui la pousse à écrire et qui l’aide même à faire publier une nouvelle. 

Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune homme charmant qui possède un magnifique tableau représentant deux jeunes femmes et un lion. De ce tableau il ne sait rien, si ce n’est qu’il appartenait à sa mère. Marjorie Quick, à qui il soumet la mystérieuse toile, a l’air d’en savoir plus qu’elle ne veut bien le dire, ce qui pique la curiosité d’Odelle. La jeune femme décide de déchiffrer l’énigme des Filles au lion. Sa quête va la mener en 1936, au cœur de l’Andalousie, alors que la guerre d’Espagne s’apprête à faire rage. C’est là, dans un village, que se sont installés un marchand d’art juif d’origine viennoise, Harold Schloss, son épouse Sarah, une riche héritière anglaise mélancolique, et leur fille Olive, qui a 19 ans et qui aspire à peindre. Tous trois sont bientôt rejoints dans leur villa délabrée par deux jeunes gens du coin, Teresa Roblès, et son frère Isaac, un jeune républicain fougueux qui est peintre lui aussi.

En parallèle, Jessie BURTON évoque la société londonienne des années 60 marquée par l’émancipation des femmes et brosse le portrait d’une Caribéenne anglaise qui, venue dans un pays qu’elle idéalise depuis l’enfance, y découvre le racisme. 

Les filles au lion est un formidable roman à suspense, dont l’intrigue, très subtilement agencée, relie deux époques et deux lieux que tout sépare en apparence et fait le pont entre deux jeunes femmes aux prises avec la création artistique.

Source : Enfin Livre

L’auteur :

Jessie BURTON (née en 1982) est une auteure et actrice anglaise. Elle est surtout connue au niveau international pour son premier roman Miniaturiste (2014).

Elle a étudié l’anglais et l’espagnol à l’Université d’Oxford, puis à la Central School of Speech and Drama (Londres).

L’action de son premier roman, Miniaturiste, publié en 2014, se déroule au XVII ème siècle (1686-1687) à Amsterdam, et implique divers membres de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC, 1602-1799). Le roman est inspiré par la maison de poupée de Petronella Oortman (1656–1716), aujourd’hui au Rijksmuseum, bien qu’il ne s’agisse pas d’un roman biographique. L’auteure a mis quatre ans pour l’écrire. Le roman a fait l’objet d’une surenchère au London Book Fair en avril 2013.

Son second roman, The Muse a été publié en 2016, traduit en français sous le titre Les filles au lion par Jean Esch et publié en mars 2017. L’action se situe à la fois durant la guerre d’Espagne (1936-1939) et dans le Londres des années 1960.

Jessie BURTON a joué, en 2008, au National Theatre de Londres, The Hour We Knew Nothing of Each Other (L’Heure où nous ne savions rien l’un de l’autre) de l’auteur allemand Peter Handke (Die Stunde, da wir nichts voneinander wußten) (1992).

Source : Wikipedia

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