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REVUE DE PRESSE 2014

L’Union du 3 août 2014

A Reims, le spectacle à Saint-Remi a bien repris

 

Les illuminations mettent en valeur l’architecture de l’édifice (Christian Lantenois)

REIMS (51). Les derniers doutes n’ont été levés que le 28 juillet ! Après bien des interrogations et beaucoup d’efforts consentis pour résoudre tous les problèmes techniques (lire L’union du 10 juillet 2014), le spectacle à la basilique Saint-­Remi a pu avoir lieu, samedi soir. Une centaine de personnes a honoré le rendez-­vous, dont des touristes anglais et hollandais. Camille Mangin, président de l’association Renaissance de Saint-­Remi, explique en aparté que des pièces assurant la programmation électronique ont dû être prêtées par le fabricant. Le responsable accueille chaleureusement les curieux et les fidèles, leur expliquant les objectifs poursuivis par les bénévoles. La mise en valeur du patrimoine du quartier continue à motiver les habitants. Au fil des 45 minutes, le spectateur traverse quinze siècles et comprend mieux à quel point l’histoire de saint Remi et celle de Reims sont intimement liées à la France. Les jeux de lumière permettent de suivre les différentes phases de la construction de l’édifice, soulignent sa finesse et sa complexité. « Même si vous n’êtes pas croyants, vous vous sentirez portés par ce lieu et ce spectacle », avait promis M. Mangin. Il n’avait pas menti ! Mohamed et sa femme, Rémois de confession musulmane, sont venus par curiosité. Ils avouent bien volontiers avoir été « émus » par l’atmosphère et précisent qu’ils s’intéressent à l’histoire de leur ville. À l’issue du son et lumière, la découverte se prolonge en s’approchant du tombeau de saint Remi, où une bénévole fournit de nouvelles explications. Les spectateurs ne sont pas pressés de rompre la magie

A. D.

Chaque samedi à 21h30 jusqu’au début octobre.  Entrée libre, participation facultative.

L’Union du 1 juillet 2014

À Reims, un projet de tapisseries balises entre Notre-Dame et St-Remi

Voilà à quoi pourrait ressembler le parcours touristique balisé imaginé par Jacques Darolles

Quand on est touriste devant la cathédrale de Reims, il faut être un devin ou un fakir pour trouver le chemin qui mène au deuxième monument de la ville, la basilique St-Remi. » C’est la réflexion que se fait toujours Jacques Darolles, 14 ans après avoir quitté la ville. Jacques Darolles, ce nom rappellera des souvenirs à plus d’un Rémois. C’est cet homme qui dirigea la maison de la culture qui s’appelait alors André-Malraux, c’est lui aussi qui dirigea la scène nationale du Cirque et du Manège après en avoir obtenu la restauration. Aujourd’hui, même s’il habite en région parisienne, il est toujours en relation avec la cité des sacres qu’il continue à porter dans son cœur. Il prépare notamment un film sur notre ville. Et il y a deux mois environ, il s’est vu demander par Camille Mangin, président de l’association Renaissance de Saint-Remi, une expertise sur l’actuel son et lumière de la basilique. « Cette réflexion autour de St-Remi m’a amené à une idée d’itinéraire entre la cathédrale et la basilique balisé par de grandes tapisseries murales, imperméables bien sûr. » Pour passer d’un monument à l’autre, le touriste n’aurait donc plus qu’à suivre les tapisseries.

M.Darolles a une vision assez précise des lieux où de telles images pourraient être installées, sur le mur de la maison diocésaine par exemple, sur un petit bâtiment au toit de tôle ondulée non loin du musée St-Remi, sur le mur aveugle fermant l’un des côtés du parvis de la basilique, etc. « Ce n’est pas une idée originale, confesse-t-il, d’autres l’ont eue avant moi, mais le moment est peut-être venu de la concrétiser. D’autant que ça ne coûterait pas très cher… » mais il ne cite aucun chiffre, peut-être pour ne pas trop effrayer les élus. Le maire a d’ailleurs été informé de ce projet, son adjoint à la culture également. Jacques Darolles attend leur décision en se contentant de jouer le rôle de « petit aiguillon ».

À l’égard du Luchrone il a la même attitude : « Au titre du souvenir qui me lie à la ville, j’aimerais bien que l’on prenne un peu plus soin de cette œuvre, qu’on l’abrite un peu mieux, sous une bâche au moins, en espérant de la voir réinstallée un jour. » Rappelons en effet que le fameux « œuf » lumineux qui ornait à une époque la place de la République coule désormais des jours tout à fait anonymes au fond d’une impasse du quartier de l’Europe. Sic transit gloria mundi, comme disaient nos ancêtres latins, ainsi passe la gloire du monde.

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