– Jeudi 12 avril à 14h30
« Là-haut, tout est calme » de Gerbrand BAKKER – collection Folio
Helmer van Wonderen vit et travaille sur la ferme familiale depuis trente-cinq ans, quand, un jour, sans raison apparente, il décide d’installer son vieux père au premier étage. Ce dernier est grabataire et aura de toute façon besoin de ses soins, mais ce changement lui permet de rompre la monotonie des jours toujours semblables, de s’installer au rez-de-chaussée de la maison et d’en refaire la décoration. Tout en s’occupant de la ferme et du père, il est plein de colère retenue à l’égard de ce dernier.
Puis tout s’accélère le jour où il reçoit une lettre signée d’un nom oublié depuis longtemps : Riet était non seulement la fiancée de son frère jumeau Henk, mais aussi à l’origine de son accident mortel, à l’âge de vingt ans. C’est après la disparition de ce frère admiré, alors qu’il était parti étudier à la faculté de lettres d’Amsterdam, que Helmer a dû reprendre le rôle destiné à Henk et renoncer à une vie loin de la ferme. Il a dû accepter une vie consacrée aux vaches, malgré lui, et la tête vide, accomplir les mêmes gestes, jour après jour, machinalement. Riet lui demande de l’aide, car elle a des difficultés avec son fils, appelé Henk, justement. L’arrivée de cet adolescent changera totalement la donne : il noue des liens privilégiés avec le vieil homme mourant, mais il oblige aussi Helmer à se confronter enfin à l’image de l’autre Henk, ce frère jumeau disparu, et à reprendre sa vie en main. Lors d’un accident dramatique, les choses semblent enfin se dénouer…
Gerbrand Bakker évoque avec beaucoup de poésie la vie d’un paysan du nord de la Hollande. Les paysages d’eau et de tourbe constituent un écrin très singulier pour une narration qui pourtant touche une question absolument universelle : comment maîtriser ses désirs, comment accéder à une forme de vérité intérieure quand tout dans votre existence vous contraint à renoncer à cet ailleurs tant refoulé ? A 55 ans, est-il trop tard pour changer de vie ?
L’écriture de Là-haut, tout est un calme entraîne le lecteur dans une quête du bonheur inoubliable.
En se mettant dans les pas d’un paysan du nord de la Hollande, Gerbrand Bakker évoque avec précision et poésie le désir humain de maîtriser sa vie. Il entraîne le lecteur dans une inoubliable quête de bonheur.
Source Folio
L’auteur
Gerbrand Bakker est né à Wieringerwaard (Pays-Bas) le 28 avril 1962. Après des études de lettres à Amsterdam, il a exercé différents métiers, puis publié un livre pour adolescents en 2004.
Là-haut, tout est calme, son premier roman, a été le phénomène éditorial de l’année 2006 aux Pays-Bas avec des ventes dépassant les 70000 exemplaires. Depuis, il a été traduit avec succès dans de très nombreux pays. (Boven is het stil en 2006 – traduit en français par Bertrand Abraham, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier »)
Là-haut, tout est calme est sélectionné pour Prix Médicis 2009 dans la catégorie roman étranger.
Ce roman à été récompensé par le prestigieux prix Impac, décerné à Dublin, en Irlande.
Source Amazon.fr
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– Jeudi 17 mai à 14h30
« Golem » de Pierre ASSOULINE – collection Folio
Soupçonné du meurtre de son ex-femme, décédée dans un mystérieux accident de voiture, Gustave Meyer, grand maître international d’échecs, voit soudain sa vie basculer.
En un instant, ce solitaire devient un fugitif partout recherché. Dissimulé sous une autre identité, isolé des siens, il est rattrapé par ses failles : l’étrange opération chirurgicale qu’il a subie à son insu et qui l’a « golémisé » en décuplant ses facultés mentales ; la relation ambiguë qu’il entretient avec l’ami qui l’a opéré ; le sentiment diffus de ne plus s’appartenir et de devenir un monstre au regard de la société. Une clé lui manque, qu’il part chercher en errant au c?ur de la vieille Europe, deux femmes à ses trousses : Emma, sa propre fille, qui essaie de l’aider, et Nina, chargée de l’enquête policière.
Meyer y parviendra-t-il à temps ? Sera-t-il assez solide pour faire face à la vérité qu’il va découvrir ?
Source Babelio
L’auteur
Pierre ASSOULINE, est né le 17 avril 1953 à Casablanca, où il passe son enfance. Adolescent, il rejoint la France et suit des études secondaires au cours Fidès et au lycée Janson-de-Sailly de Paris. Après des études à l’université de Nanterre et à l’École des langues orientales, il devient journaliste.
Il travaille d’abord pour des agences (Apei, Asa Press, Fotolib) avant d’entrer aux services « étranger » du Quotidien de Paris (1976-1978) puis de France Soir (1979-1983), tout en enseignant au Centre de perfectionnement des journalistes et en collaborant au mensuel L’Histoire (1979).
À partir du milieu des années 1980, il se rapproche du monde littéraire : il écrit plusieurs livres sur l’histoire culturelle récente, à commencer par une biographie de Gaston Gallimard, et devient conseiller littéraire des éditions Balland (1984-1986). Il entre comme journaliste au magazine Lire (1985), dont il devient directeur de la rédaction en 1993.
Homme de radio (France-Inter (1986-1990) ; RTL (1990-1999) ; ponctuellement sur France-Culture), il est également chroniqueur au Monde 2, critique pour Le Nouvel Observateur, et membre du comité de rédaction du mensuel L’Histoire, au Figaro Littéraire, etc.
Par ailleurs, Pierre ASSOULINE est conseiller de la direction du site Les Grands débats et blogueur sur le site La République des livres qu’il a créée en 2005.
Depuis 1997, il est chargé de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris, pour le cours de lecture / écriture en première année et l’enquête en master de journalisme.
Le roman Lutetia (éditions Gallimard) a obtenu en 2005 le Prix des Maisons de la Presse. Ce roman a inspiré le réalisateur Frédéric Schoendoerffer pour son film Lutetia.
Le 10 octobre 2007, Pierre ASSOULINE a obtenu le Prix de la langue française qui récompense « l’œuvre d’une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique qui a contribué, de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française ».
C’est en 2012 qu’il intègre l’Académie Goncourt et y devient juré.
Source Babelio
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– Jeudi 14 juin à 14h30
« Le grand marin » de Catherine POULAIN – collection Points
Une femme rêvait de partir.
De prendre le large.
Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d’un de ces bateaux qui s’en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures…
C’est la découverte d’une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang. Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade.
Traîne dans les bars.
En attendant de rembarquer.
C’est alors qu’elle rencontre le Grand Marin.
Source Editions de l’Olivier
L’auteur
Selon certaines sources, Catherine POULAIN, est née en 1960 à Barr ou à Manosque.
Catherine POULAIN part de France à l’âge de vingt ans et baroude sur divers continents. Elle arrive au Québec en 1987, puis s’installe en Alaska où elle exerce pendant dix ans le métier de marin-pêcheur avant d’être expulsée en 2003 par les services d’immigration américains pour travail illégal.
De cette expérience, elle écrit, quelques années après son retour en France – où elle vit de divers travaux agricoles en Provence et dans les Alpes –, son premier roman, Le Grand Marin. Ce livre devient un succès de librairie (70 000 exemplaires vendus dans les mois qui suivent la parution). Il est récompensé en 2016 par de nombreux prix littéraires dont le prix Joseph-Kessel. Après avoir été finaliste du prix Goncourt du premier roman elle est battue par quatre voix contre cinq par Joseph Andras pour son roman De nos frères blessés.
Source Wikipédia