PROGRAMME 1er TRIMESTRE 2018

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– Jeudi 18 janvier à 14h30

« L’enfant qui mesurait le monde » de Metin ARDITI  – collection Points

 

  À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l’un près de l’autre, chacun perdu au fond de sa solitude.

   Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l’ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l’étude qu’elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d’Or, raconte à Yannis les grands mythes de l’Antiquité, la vie des dieux, leurs passions et leurs forfaits…

  Un projet d’hôtel va mettre la population en émoi. Ne vaudrait-il pas mieux construire une école, sorte de phalanstère qui réunirait de brillants sujets et les préparerait à diriger le monde?

  Alors que l’île s’interroge, d’autres rapports se dessinent entre ces trois personnages, grâce à l’amitié bouleversante qui s’installe entre l’enfant autiste et l’homme vieillissant.

  Un beau roman grec, grave et sensible, dont un enfant est le roi.

Source Le Point

L’auteur

Né à Ankara en 1945, Metin ARDITI grandit en Suisse au bord du lac Léman, à Paudex, commune vaudoise où ses parents le placent en internat à l’âge de 7 ans et où il passe son bac. Il vit actuellement à Genève.

Ingénieur en génie atomique, il a enseigné à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne où il a créé la fondation Arditi (qui attribue une quinzaine de prix annuels).

Il a également crée la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève », qui favorise l’éducation musicale à des enfants de Palestine et d’Israël.

En décembre 2012, Metin ARDITI a été nommé par l’UNESCO Ambassadeur de bonne volonté. En juin 2014, ce même organisme le nomme Envoyé spécial.

Dans la plupart de ses œuvres il traite de la difficulté de la filiation, de la solitude et de l’exil.

Source WIKIPEDIA

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– Jeudi 15 février à 14h30

 » L’homme de la montagne  » de Joyce MAYNARD  – collection 10/18

   Été 1979, Californie du Nord.

   Rachel, treize ans, et sa sœur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder, rêvant d’inattendu. Et l’inattendu arrive. Effroyable, une succession de meurtres de jeunes femmes, tuées dans la montagne selon un même mode opératoire : la chasse à l’Etrangleur du crépuscule commence. L’inspecteur Torricelli, le père des fillettes, dirigera l’enquête.

   Trente ans plus tard, Rachel raconte : la traque épuisante, leurs vies suspendues, et ce jour où les deux sœurs se sont retrouvées face à l’étrangleur… Fantasme de gamines hystériques, avaient déclaré les autorités. Depuis lors, Rachel s’est donné pour mission de retrouver cet homme.

Roman d’apprentissage, polar psychologique : Joyce MAYNARD a su ériger ce fait-divers réel en un conte cruel haletant.

Source 10/18 – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Françoise Adelstain

L’auteur

Joyce MAYNARD est née en 1953 à Durham, New Hampshire (Etats-Unis)

Elle est connue pour avoir fréquenté, à l’âge de dix huit, le mystérieux et mythique J. D. Salinger, (L’Attrape-cœurs) dont elle publie leur histoire dans « Et devant moi, le monde ».

Si son portrait réaliste de Salinger n’avait pas bien été reçu par la critique, ses romans, en revanche ont connu un meilleur succès.

En 2010, les éditions Philippe Rey publie « Long week-end » (Labor Day), comédie douce-amère sur un jeune homme et sa mère qui voient leur existence bouleversé le jour où ils sont abordés par un évadé…

Son roman « To Die For » (« Prête à tout ») est adapté au cinéma par Gus Van Sant en 1995 dans le film du même nom. Elle y raconte en la romançant l’affaire Pamela Smart (en), jeune femme qui avait séduit un adolescent de 15 ans afin qu’il assassine son mari. Il s’agit d’une affaire largement médiatisée aux États-Unis où c’est le premier procès entièrement diffusé à la télévision.

En 2014, elle publie « L’homme de la montagne » (After her) qui obtient un beau succès, il sera finaliste en 2015 du grand prix des lectrices « Elle ».

Source livres.fluctuat.net

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– Jeudi 15 mars à 14h30

« Mont-Oriol » de Guy de MAUPASSANT  – collection Garnier Flammarion

   Venue de Paris en Auvergne avec son mari William, sur les terres du village d’Enval, suivre un traitement thermal contre une prétendue stérilité, Christiane Andermatt découvre l’amour avec Paul Brétigny. De leur brève liaison naîtra une fille. Son banquier de mari spécule sans relâche sur des terrains de la région, construisant une nouvelle ville d’eaux pour refaire sa fortune.

   Aux côtés de la tendre Christiane et de l’ambitieux William Andermatt, de l’ombrageux Paul Brétigny, l’amant de Christiane et du roublard père Oriol, un fermier d’Enval qui possède une terre prometteuse, plusieurs personnages s’affairent, dans l’amour ou dans la finance.

MAUPASSANT entremêle plusieurs thèmes : critique du milieu médical, aspiré par la renommée et par l’argent, satire de la condition féminine, ballottée dans les enjeux moraux et par l’exigence d’enfants et, surtout, tableau sans concession du capitalisme alimenté par la finance, sous la forme d’une ample opération de spéculation agrémentée de mensonges.

Mont-Oriol est son troisième roman, publié en 1887.

Sources WIKIPEDIA et GF

L’auteur

Henry-René-Albert Guy de MAUPASSANT naît le 5 août 1850 au château de Miromesnil (8 km de Dieppe), dans une noble famille d’origine lorraine. Son frère Hervé naîtra 6 ans plus tard.
Les parents de Guy déménagent souvent, et c’est pour cela que ce dernier aimera voyager.

Après le divorce de ses parents (1860), Guy de MAUPASSANT rentre à Dieppe avec sa mère. Il suit une scolarité en école publique.

En 1868, après être renvoyé du séminaire de Rouen pour des écrits ne plaisant pas aux clercs tenant l’établissement, il commence des études de droit à la faculté de Rouen, celles-ci dureront deux ans.

En 1870 il commence un service militaire qui durera jusqu’à fin 1871, et rentre au ministère de la Marine en 1872 où il restera jusqu’en 1878.

Ayant contracté la syphilis ce qu’il assume et se vante, MAUPASSANT  commence à être troublé mentalement dès 1878, vers 1880 il est lié à une consommation de haschisch.
En cette période-là il ne fait qu’écrire, mais il écrit énormément.

Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il marque la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887.

En 1889 son frère est interné à Charenton (hôpital psychiatrique du Val de Marne), où il meurt vers le mois de novembre. Pour oublier cet événement, Guy de MAUPASSANT fait une croisière en Méditerranée sur un yacht nommé le Bel-Ami qu’il a auparavant décrit dans un de ses romans.

Après une tentative de suicide dans la nuit du 1 au 2 janvier 1892, MAUPASSANT, de retour à Paris, est à son tour interné dans un asile (service du Dr Blanche).
Une paralysie générale de ses membres débute fin 1892 et il meurt le le 6 juillet 1893.

Sources : Jacques DELPU @alalettre.com et WIKIPEDIA

 

 

 

 

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