PROGRAMME 4ème TRIMESTRE 2017

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– Jeudi 19 octobre 2017 à 14h30

 » L’homme du verger  » d’Amanda COPLIN – collection 10/18

     Wenatchee, une vallée reculée au nord-ouest des États-Unis. Le vieux Talmadge mène une existence apaisée au milieu de ses arbres fruitiers lorsque le destin s’introduit chez lui, sous l’apparence de deux fillettes farouches et affamées. Ils vont s’apprivoiser, lentement. Avant que le passé douloureux des deux sœurs ne les rattrape, bouleversant à jamais leurs vies… Tissé de sensations, ce récit au lyrisme vibrant saisit avec une rare délicatesse le mystère des êtres et des liens qui (dé)font une famille. Un magnifique premier roman.

     « Nombreux sont les romanciers contemporains à poser la question de ce qui constitue une famille, mais peu d’entre eux y ont répondu avec une voix aussi résolue et profondément poétique. » New York Times

Source 10/18 – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laurence Kiefé

L’auteur
     Amanda Coplin est née en 1981 à Wenatchee (Etats-Unis), dans l’état de Washington, et a grandi au milieu des vergers de son grand-père.
     Elle a suivi des études d’Anglais à l’Université de l’Oregon puis à l’Université du Minnesota. Elle a bénéficié de résidences au Fine Arts Work Center de Provincetown (Massachussetts) puis à la Ledig House à Ghent (New York). Elle a ensuite fait paraître des nouvelles dans des revues. Elle vit aujourd’hui à Minneapolis, dans le Minnesota.
     « L’homme du verger » (The Orchardist) est son premier roman publié en 2012. Elle a obtenu le Prix du livre américain 2013 et le Prix du livre de l’Etat de Washington.
Sources Babelio (Christian Bourgois) et Wikipedia

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– Jeudi 16 novembre 2017 à 14h30

« La vie d’Arseniev » d’Ivan BOUNINE – Collection le Livre de Poche Biblio

     À travers le personnage d’Arséniev, l’écrivain russe Ivan BOUNINE décrit sa propre jeunesse à la campagne, dans la région des steppes. D’emblée, La Vie d’Arséniev nous plonge dans l’univers intime d’un enfant solitaire élevé dans une nature dépouillée, qui s’étend à perte de vue… Accomplissant un intense travail de mémoire, BOUNINE bâtit le canevas précis d’une enfance, à une époque d’extrême déchéance de la noblesse russe. Les périples au cœur d’une Russie poétique, chaleureuse, interlope, la rencontre avec des personnages insolites, la vie sentimentale – marquée par la violence – d’un homme aussi despote que séduisant forment la trame de ce magnifique et puissant exercice de réminiscence et d’écriture. Avec, en toile de fond, un monde destiné à disparaître…

Source Le Livre de Poche

L’auteur

     Ivan Alexeïevitch BOUNINE est un écrivain russe, auteur de poèmes, de nouvelles et de romans. Il est né à Voronej le 22 octobre 1870 et mort à Paris le 8 novembre 1953.

     Il passe son enfance à la campagne dans les propriétés familiales. Très tôt il a un goût prononcé pour la musique et la peinture, il écrit son premier poème à 8 ans ! À 17 ans, il publie son premier poème dans un magazine littéraire de Saint-Pétersbourg, La Patrie, et devient correcteur pour un journal local, Le Moniteur d’Oriol.

     Il publie à Oriol son premier recueil de poèmes en 1891, puis « Sous le ciel ouvert » en 1898, puis « Automne », pour lequel il reçoit le prix Pouchkine en 1901.

     Après la Révolution d’Octobre, il fuit Moscou le 21 mai 1918 pour s’installer dans le sud du pays, tenu par les armées blanches.

     Il quitte la Russie pour les Balkans en 1920, puis s’installe en France, où il vit à Paris et à Grasse. Il publie son journal extrêmement critique à l’égard du régime bolchevique.

     Son roman autobiographique « La vie d’Arséniev » (1927-1933) et la plupart de ses œuvres (« Les Allées sombres », 1946) ont pour thème l’amour, la mort et la Russie.

     Lauréat du prix Nobel de littérature en 1933, il est considéré comme l’un des plus grands écrivains de prose russes du XXème siècle.

Source Babelio

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– Jeudi 14 décembre 2017 à 14h30

« L’ivresse de la métamorphose » de Stefan ZWEIG – Collection le Livre de Poche

     Dernière oeuvre de Stefan Zweig, non publiée de son vivant, ce véritable testament romanesque nous transporte dans l’Autriche de l’entre-deux-guerres, déjà convoitée comme une proie par l’Allemagne nazie.

     Christine, modeste employée des Postes, a vu mourir son père et son frère. L’invitation impromptue d’une tante d’Amérique, riche et fastueuse, achève de la révolter contre la médiocrité de sa vie, sentiment qu’elle partage bientôt avec Ferdinand, ancien combattant, mutilé, devenu chômeur.

     Mais l’argent et la puissance mènent le monde, non pas l’amour. Devant le lent naufrage de l’Europe dans la barbarie, le couple s’enfonce dans une désespérance qui semble annoncer le suicide, en 1942, du grand écrivain autrichien, auteur d’Amok et de La Confusion des sentiments.

Source Le Livre de Poche

L’auteur

     Né à Vienne en 1881, fils d’un industriel, Stefan Zweig a pu étudier en toute liberté l’histoire, les belles-lettres et la philosophie.

     Grand humaniste, ami de Romain Rolland, d’Émile Verhaeren et de Sigmund Freud, il a exercé son talent dans tous les genres (traductions, poèmes, roman, pièces de théâtre) mais a surtout excellé dans l’art de la nouvelle (La Confusion des sentimentsVingt-quatre heures de la vie d’une femme), l’essai et la biographie (Marie-AntoinetteFouchéMagellan…).

     Désespéré par la montée du nazisme, il fuit l’Autriche en 1934, se réfugie en Angleterre puis aux États-Unis.

     En 1942, il se suicide avec sa femme à Petrópolis (Etat de Rio de Janeiro), au Brésil.

Source Le Livre de Poche

 

 

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